• Quelques chose commence aujourd’hui

    Quelques chose commence aujourd’hui

    J’ai toujours eu envie d’écrire, je pense qu’en fouillant dans mes affaires, on retrouvera des esquisses de texte, j’ai même fais des vidéos où je me parle à moi même de manière sporadique, je me suis toujours imaginé finir ma vie en écrivant des livres, malheureusement je ne suis pas doué en orthographe d’une part, même si c’est facultatif, beaucoup d’écrivain sont de véritables billes en orthographe, pour combler ce manque, ils font appel à des personnes qui vont relire et corriger, voir suggérer des modifications afin que leurs idées soient exprimées de manière cohérente et intelligible avec le public. Bon la vous aurez remarquer que je fais de la digression sur du détails qui n’a pas vraiment lieux d’être. C’est un peu le drame de ma vie, mon cerveau est toujours en acrobatie entre plusieurs sujet et il m’est très difficile de me concentrer véritable sur une chose à la fois.

    Soit, je raconterai d’où je viens une autre fois, après tout ce blog tel que je le conçois est la pour m’aider avant tout à garder une trace de mon vécu, une sorte de journal de bord afin d’organiser mes pensées et mes souvenirs sur une ligne temporel solide.

    Je suis actuellement en Suède, d’où le nom du blog « To Sweden », si j’ai eu envie de partir dans ce pays absolument, c’est avant tout un coup de tête, ma pensée première était: « je veux quitter la Belgique », car j’étouffé; Ensuite j’avais un besoin criant de me retrouver dans un endroit sous-peuplé d’être humain et entouré de nature, optionnellement je préférai rester dans l’Europe question de facilité pour le déplacement et parce que le niveau de civilisation est relativement similaire à ce que je connais, on est plus en Occident mais en Scandinavie, les choses sont différentes, bien sûr on trouve toujours Coca-cola dans les rayons de supermarché mais la mondialisation est bien moins influente ici que là d’où je viens, en plus d’offrir des paysages magnifique et un art de vivre appelé « Logam » typiquement suédois (auquel je pourrais revenir plus tard si des lecteurs curieux pointent le bout de leurs nez), le pays est pour l’instant bien mieux gouverné par ses représentants politique, bien sûr, il existe autant d’histoire de corruption, de scandale et de trahison, la politique est ce qu’elle est, importe où l’on soit mais étant partit pendant la crise du Covid, c’était beaucoup moins anxiogène d’être en Suède qu’en Belgique.

    Pour l’heure mon idée est donc de m’installer définitivement dans ce pays, j’y suis atterri donc sur un coup de tête mais c’est comme si ce pays m’appelé, pourtant ce n’est pas que je cultivé une forme d’intérêt lattant pour ce pays avec des posters accroché dans ma chambre ou ce genre de chose, c’est venu d’un coup, comme une alarme qui se serait activée le moment venu et tout s’est mis en place tout doucement pour que se soit fait, certains appel ca le destin, moi je pense que c’est une affaire de « Rendez-vous d’âme ». Les âmes nous gouverne comme nous contrôlons un personnage dans un jeux vidéo, et par moment, elle met les choses en route pour que nous puissions expérimenter de nouvelle chose, expérience dont elle a besoin pour avancer dans sa vie d’âme.

    Quoi qu’il en soit, je suis aujourd’hui la ou je suis et j’avance à l’aveugle sur un chemin que je ne suis pas sûre de percevoir, pour traverser la suède, j’utilise Workaway.info, un site qui connectent les personnes qui voyagent et des locaux qui cherchent à accueillir des personnes qui voyagent, en échange du gîte et du couvert chez l’habitant, le voyageur travaille, cela peu être très varié comme nature du travail, cela peu être du simple gardiennage à du travaille de jardin, de culture, de menuiserie/charpenterie pour aider à rénover des maisons, de la maçonnerie éventuellement, des gens parfois ont juste besoin d’aide pour créer un site web ou cela peu même être apprendre de nouvelles compétences, vous enseignez le yoga ou le Taichi, le principe fondamentale est un échange gagnant gagnant entre l’habitant et le Nomade, je vous invites à voir le site si vous voulez en savoir plus.

    J’ai rencontré plusieurs personnes qui m’ont accueillis chez eux, la décence m’oblige à les remercier mais les expériences que j’en ai tiré n’étaient pas vraiment gratifiante; les gens sur leur présentations mettent toujours les meilleurs photos, les meilleures descriptions, une énergie plutôt positive et sous couvert d’échange culturel et d’amitié universelle entre les peuples, on peut très vite se laisser idéaliser pour les rencontres futures mais il faut bien avoir à l’esprit que la réalité est bien souvent plus décevantes, c’est souvent ce qui arrive, les locaux se « vendent » en sublimant un peu leurs situation, les nomades idéalisent souvent les destinations futures et au final … Je vous raconterai plus tard, j’en ai un beau morceau qui me reste en travers de la gorge avec un individu mais j’en reparlerai plus tard.

    D’ailleurs, vous remarquerez que je navigue souvent d’un sujet à l’autre et que je reviendrais sur des histoires qui me sont arrivés dans le passé, je suis l’énergie du moment et je n’ai pas envie de conditionner les choses pour qu’elles soient plus « digestes » à la lecture, je fais ce blog avant tout pour moi, tout en espérant aussi avoir des gens qui pourront partager leurs expériences et me fournir des retours, des bons plans, créer une aventure humaine virtuellement parlant.

    Dans un autre registre, j’aime faire de la photo, prendre des animaux en photo, les capturer pour l’éternité tout en les laissant vivre leur vie d’animal, m’émerveiller de la chance que j’ai pu de les avoir un jour croisé, j’aimerai sortir un livre photographique un jour qui regrouperait tout ce que j’ai pu photographier. On verra, j’ai toujours eu plein de projet en tête mais jamais la moindre motivation et énergie pour les initier définitivement, rien que faire ce blog me vampirise déjà intérieurement mais je ressens un besoin impérieux, décidé et vital d’entamer ce processus personnel, on verra ou cela nous mènera.

    Vous pourrez trouver mes photos via ce lien : https://opensea.io/o0Augure0o

    Vous trouverez des photos en noir et blanc, des animaux en Belgique dans les réserves de Natagora, des paysages de mon voyage en suède et plus encore nous verrons bien!

    Je les place sur ce site car il permet de transformer les photos en NFT, je trouve le concept cool, je pense qu’on peut les acheter, qui sait? Ca pourrait m’aider à mettre du gazoil dans le réservoir, où du beurre dans les épinards. Mais vous pouvez les apprécier sans devoir débourser un centime bien sûr, d’autant qu’il faut s’y connaître en cryptomonnaie et ce n’est pas le cas de tout le monde.

    A l’heure d’aujourd’hui, formule que ma prof de français détesté et qui m’a mis en tête une discordance affective dès lors qu’on utilise des non sens tautologique et des redondances dans les formulations. (Madame Hothonoven, merci!).

    Je suis arrivé dans les hauteurs de Sunne, au Nord, à 70km de Karlstad, qui est une des grandes villes de Suède, elle est située sur la rive Nord du grand lac de Vänern, j’y suis passé quelques fois mais les grandes villes ne sont pas ma tasse de thé, de plus la Suède n’est pas réputée pour son passé architectural comme l’est Venise ou même la place de Bruxelles. Si l’on est intéressé par l’architecture Suédoise, vaut mieux aller à Stockholm et on trouvera un Château imposant du côté de Kalmar, la ou s’est signé le Traité de Kalmar qui unifier sous la Couronne Danoise la Suède et la Norvège comme partenaire mineure dans l’alliance, la Finlande était une possession Suédoise à l’époque. On pourra trouvera quelques villages au quartier « typique » ayant quelques maisons rénovée ayant garder une certains charme historique en pierre comme à Ystad, près de Trelleborg, qui est la ville portuaire ou le Ferry débarque les passagers venu d’Allemagne depuis Rostock, Ferry que j’ai emprunté d’ailleurs.

    La Suède c’est avant tout, la nature, les lacs, les forêts de pin interminable, les montagnes enneigées et les stations de Ski, les aurores boréales, Abba, Zlatan et la pâtisserie suédoise que l’on peut apprécier pendant un « Fika » dans une petite maison en bois au planche rouge avec son sauna et son bain extérieur chauffer au bois pour l’hiver. Il y’a aussi le Surströmming qui a eu sa période de gloire sur internet, qui est littéralement du « Poisson Fermenté », la particularité de ce « met » est la puanteur nauséabonde qui s’en dégage dès lors que l’on ouvre la boîte, je n’y ai jamais été confronté mais après avoir interrogé les « locaux » sur le sujet, « c’est bon, mais il faut aimer ». Il faut dire que la gastronomie Suédoise ne brille par son raffinement où par son excellence en matière de goût, a vrai dire, elle ne brille pas du tout, le régime alimentaire d’un Suédois Lambda c’est pizza et kebab, je ne pourrais pas vous donner un exemple concret d’un plat typique suédois. Par contre en Pâtisserie, c’est très sucré et gourmant, pas étonnant qu’ils aient besoin d’un Fika après un « repas ».

    Pour en revenir à Sunne, j’ai attéri dans un joli petit village, comme à l’accoutumée, pour parvenir dans les villages, il faut prendre des routes qui sont assez scabreuse, j’entend par la: Pas de bitume! Et voyager avec son camion dans des chemins pareil, on espère juste ne croiser personne en face car manoeuvrer par moment pour laisser passer un camion rempli de rondins de bois, ce n’est pas facile, car le bords des routes ont des fossés assez punitif, creusé pour laisser l’eau s’écoulée de chaque côté car la Suède est un pays qui abondent d’eau, entre les lacs, il y’a des rivières et d’innombrables cours d’eau. Et avec les arbres qui peuvent taper dans les hauteurs du camion, ce n’est pas de tout repos!

    Mais une fois posé, au abord d’une clairière, dans un chemin de terre reculé, dans un espace abandonné où les camions font demi-tour quand ils ont chargés leurs rondins de bois où simplement chez un particulier, on ne peut qu’apprécier la vue et surtout… LE SILENCE.

    Quand on me demande, mais que viens-tu faire ici? Et pourquoi vouloir venir te perdre en Suède? Ma réponse est directe: Le calme et le silence. C’est à dire, pas de voiture qui passe toutes les 15 secondes devant chez toi à vive allure, pas de gens qui klaxonnent ou font vrombir leurs moteurs pour montrer à tout le monde, ô combien sa voiture est puissante… Pas de gens qui hurlent à 2h du matin en rentrant de boîte, qui s’arrêtent devant ta maison pour se prendre la tête et avoir leurs engueulades de couples et j’en passe…

    Ici je peux apprécier le chant des oiseaux, le bourdonnement des abeilles, le murmure du vent dans les feuilles des arbres, c’est tellement reposant. Le bruit est une pollution bien présente et très sous estimée, tout comme la poussière. Mais c’est un autre sujet.

    Quoi qu’il en soit, je voulais avant tout parler de ma journée d’aujourd’hui. Et oui, tout ce fatra pour en arriver là, et bien! Mais il fallait bien planter un peu le décor non? Non? Y’a quelqu’un? ha la voila, Ma voix intérieur prenait un café.

    Je suis arrivé mi-Mai chez Eric et Eva, l’un est Hollandais, retraité atteins d’une maladie rare qui l’oblige à prendre de la morphine pour calmer les douleurs osseuse qu’il subit depuis qu’il est jeune et l’autre est nativement suédoise, elle a voyagé dans la mer Baltique avec son Petit bateau qui mouille désormais à Stockholm et où elle loge les quelques jours par semaine où elle y travaille comme enseignante, tout d’eux ont perdus leurs moitié avant de se rencontrer, je n’ai pas demandé plus de détails car je trouve ca impoli, j’ai toujours peur de manquer de respect ou d’ouvrir une blessure encore vive en questionnant sur ces sujets sensible; On a commencé à faire du maraîchage, d’abord planter des graines dans des pots en papier, oui en papier, en fait, on utilise le papier journal et à l’aide d’un appareil hautement sophistiqué, on transformer les feuilles en petit pot de papier, l’avantage est que le papier se désagrège avec le temps et fini par nourrir la terre qui accueilli la plante que le pot lui même a aidé à grandir. J’allais chercher sur internet l’objet en question, mais ca se trouve super facilement et suffit de taper « pot en papier jardinage » et chacun donne sa méthode low cost donc, c’est encore mieux!

    J’ai vu les graines devenir des bourgeons, et les bourgeons devenir des petites plantes, j’apprécie beaucoup de travailler avec la terre et le vivant, je trouve qu’une graine vous en apprend plus sur la vie qu’une année de faculté en Biologie. Même si les connaissances en Biologie dispensée par la faculté peuvent vraiment être intéressante, mais c’est le problème des systèmes éducatifs c’est que tout est mis en perspective dans une seule manière de concevoir la vie, soit on a un système qui est purement basé sur la mémoire et on t’enferme pendant 5 ans dans des salles de classes à potasser des théories et des dates, noms en latin et interactions parfois juste théorique entre divers organismes et systèmes ou alors on t’apprend juste à faire grandir une plante en formation dites « professionnelles » qui te ferment définitivement toutes possibilités de changer de voix ou d’apprendre autre chose plus tard, tout est survolé, la question n’est pas de savoir comment mais pourquoi, hors qu’en unif on s’en fou du pourquoi c’est comment. Et parfois on ni sûre de l’un ni de l’autre, ca nous arranges bien nos affaires…

    DISGRESSION, aujourd’hui on a construit des bacs en bois pour accueillir les plantes que l’on a vu naître et grandir, Eric dispose de sa propre forêt, ce qui n’est exceptionnelle en Suède, beaucoup de gens ont des terrains immenses dès lors qu’on achète une maison en campagne, le prix du terrain est encore relativement bas même s’il a augmenté dernièrement et en particulier avec la crise Covid, les Allemands sont les premiers acquéreurs de maisons en campagne, ces gens la achètent tout ce qu’ils peuvent. Sur tout les endroits que j’ai visité et où je me suis posé, il y’a toujours au moins une maison qui appartient à un allemand et qui vient pour l’été.

    Et Eric dispose également d’une scie automatique qui permet de couper les rondins de bois en planche, de ce fait, il est très avantagé pour toute construction et rénovation qu’il veut faire pour sa maison, car même si la Suède produit beaucoup de bois, celui-ci reste assez onéreux dès lors que l’on veut commencer à se lancer dans de grands chantier.

    Grâce à cette machine, on a pu faire des grands casier de bois, on les a remplis successivement de branchages hachées, de pailles et de terres, de tel sortes à y créer un microclimat nourricier pour les plantes. Eva, qui gère majoritairement tout ce qui est travaille dans le jardin, m’a expliqué le rôle de ce sandwiche de couches d’éléments et leurs bénéfices pour les plantes mais il m’est très difficile de synthétiser le tout dans un retour lisible et intelligible pour l’instant, d’autant qu’elle m’explique le tout en anglais, et je ne suis pas encore vraiment à l’aise avec l’anglais, il me manque cruellement beaucoup de mots de vocabulaire et d’expression, j’ai toujours eu beaucoup de mal à apprendre des choses, je suis dyslexique, le mot à la mode il me semble, je comprend toujours le contraire ce que l’on me dit, c’est très difficile pour moi d’apprendre, le voyage d’ailleurs est une forme de défi, un nouveau défi, car ma vie n’est faites que de successions de zone d’inconfort où j’ai toujours du mal à garder les pieds droits. Que se soit depuis la maternelle, l’école primaire, secondaire, toutes ces étapes de la vie en société qui ont toujours étés perçu pour moi comme des périodes extrêmement difficiles, tant sur le plan cognitif et affectif. Je reviendrai peu être un jour la dessus.

    Mais que serais mon existence si je ne faisais que me figer dans une situation et me confortant de ne rien apprendre si ce n’est les bases du consommateur lambda orchestrée par l’état? L’ignorance c’est la tranquillité certes, mais la connaissance c’est le pouvoir. Pas le pouvoir sur les autres, mais le pouvoir d’acquérir et développer une réelle conscience humaine. Et cela fait partie à mon sens des choses les plus importantes de la vie, être maître de soi même. Et je pense que c’est une des quêtes qui m’a toujours le plus tenu à cœur secrètement au fond de moi, comme une flamme qu’on étouffe toujours mais qu’on éteint jamais.

    Malgré toutes les doctrines que l’on t’assainit à l’école, par pression sociale, par pression économique et dans les milieux professionnel et même entre ami, finir ses études, avoir des bon points à l’école, faire de grandes études, trouver une copine ou un copain, faire des gosses, acheter une maison et une belle voiture … Tout cela contribuent au final à ne jamais avoir le temps de se poser et de savoir ce que l’on veut, et qu’est-ce qu’on veut, est-ce vraiment cela qu’on veut? Ou c’est plus confortable de se dire que ce que la société veut au final on le veut ainsi, moins de problème… Mais moi ce que je voulais c’est de clairement savoir où je suis, ou j’ai mes pieds, sur terre, mais après, qu’est-ce qui influent sur moi, qu’est-ce qui me poussent à prendre tel ou tel décision dans chaque situation donnée, j’ai toujours voulu connaître les enjeux, les tenants et les aboutissants de chaque décisions que l’on prendra dans sa vie, c’est pour moi la base fondamental du bonheur, savoir et comprendre où l’on met ses pieds.

    Et comme disait l’autre, « Mais il faut se perdre, pour trouver ce qui est introuvable ».

    Mais pour en revenir à mes boîtes en bois, j’essaierai de voir si cela est intéressant de créer un article sur comment on s’y est pris et sur ce que ca donnera. Voir trouver un article qui parle déjà du microbiote que cela produit pour ses plantes car c’est assez instructif, c’est une chose que j’aime beaucoup dans le voyage, c’est que l’on rencontre des gens qui sont passionnés par ce qu’ils font, ils ne sont obligés de rien, ils vous accueillent tel que vous êtes parce qu’ils le veulent bien, vous les aidés car vous le voulez bien et quand un affect se créer, on offre mutuellement bien plus que ce qu’un contrat basique garantit dans une relation d’employeur/employé. Même si dans certaines entreprise, il y’a un fort sentiment de cohésion qui peuvent engendrer un affect particulier, cela va sans dire, il y’a toujours tout les cas de figure trouvable dans des exemples concrets, rien ne s’inscrit stoïquement dans la généralité.

    Ayant beaucoup de mal à apprendre et à comprendre le monde qui m’entourent, il faut dire que mon cerveau étant toujours occupés sur 10 000 choses en même temps, ce qui me bouffent une énergie de dingue, ici je peux bouger dans le jardin, ce qui diminuent ma capacité de réflexion et me réoriente vers des choses concrètent, et planter des trucs qui se mangeront plus tard, pour une personne comme moi qui aime bien mangé, c’est assez motivant, de plus étant très intéressé par développer mon autonomie future, savoir créer l’environnement propice à la création de nourriture est primordiale, pouvoir apprendre auprès de personne qui le font de bon cœurs est très satisfaisant.

    Eva est très patiente avec moi, elle n’hésite pas à répéter et bien montrer ce qu’il faut faire, Eric l’est beaucoup moins, mais je me met à sa place, il est âgé, il a une maladie qui le bouffe de l’intérieur et les possibilités de se projeter dans le futur sont très limitées, et donc avoir quelqu’un qui pose parfois des questions « débiles » ou très basiques sur des sujets très opposés aux objectifs qu’il s’est fixé sur le jour ou la semaine, peu être très énervant, le courant passe moins bien à vrai dire avec lui, je ne sais jamais trop comment l’aborder, j’ai toujours l’impression que je le dérange ou au minimum de ne pas être sur les mêmes ondes. On verra comment évolueront les relations futures…

    Pendant que nous étions en train de travailler, à un moment on a entendu un coucou, cet oiseau au « cri » si particulier, et elle m’a alors expliqué qu’il y’avait une petite « superstition » avec les coucous en Suède, si tu l’entends depuis le sud, c’est annonciateur de mort, à l’est et le sud j’ai oublié, il me semble qu’a l’est c’est un mauvais présage, mais à l’Ouest, c’est « The best you can wish ». Et on l’a entendu à L’Ouest, après cela j’ai étais cherché de la paille et j’ai découvert un magnifique petit serpent, ce n’est pas rare mais pas commun n’ont plus, ils sont assez discret, j’aurai aimé vous partagez une photo mais je n’ai pas mon téléphone ni mon appareil photo avec moi, travaillant dehors, j’aime essayer d’être « déconnecté » un peu de la toile.

    Cela dit, le soir, j’aime jouer aux jeux vidéos, j’ai d’ailleurs créer une chaîne twitch pour me relaxer et rencontrer de nouvelles personnes, si cela vous dit, n’hésitez pas à vous joindre à moi, en ce moment c’est Planet Zoo.

    Mon twitch: https://www.twitch.tv/mox_augure

    Merci de m’avoir lu et à bientôt!

  • Overlook Hôtel



    Cela fait longtemps que je n’ai plus coucher sur le clavier quelques lignes sur ce qui se passe dans ma vie , je vais tenter un bref résumé car dans l’ensemble, il ne se passe pas grand chose.

    En résumé: je suis actuellement dans un hôtel où le propriétaire, un néerlandais d’une cinquantaine d’année touche à tout, a acheté cet établissement et s’est mis à son compte en suède. Il n’était jamais venu auparavant dans ce pays et il n’a jamais travailler dans un hôtel de sa vie avant ça.

    Au crépuscule de sa vie, certain homme s’achète une voiture de sport, accumule les conquêtes sans lendemain, se font implanter des cheveux et font une chirurgie esthétique, lui achète un établissement hôtelier dans un pays qu’il ne connait pas car il aime juste le paysage et il se lance. J’adore ce genre de mentalité.

    Quand je suis arrivé à l’hôtel avec mon camion, je pensais honnêtement que l’établissement était fermé, j’ai pris mon vélo et j’ai fais le tour et j’ai vu du personnel qui s’activait, ce n’était pas des suédois et j’ai vite compris que c’était des travailleurs saisonniers.

    Il y en avait une particulièrement intrigante: Irishe.
    Irishe est une femme d’une cinquantaine d’année, petite, assez forte, les cheveux frisé blanc en pétard, qui adore parler et inspire un étrange sentiment de bonhommie mais aussi d’artifice forcé, j’avais le sentiment qu’elle jouait un rôle psychologiquement parlant.

    En quelques jours j’avais deviné qu’elle avait un sérieux problème mental, désordonnée, toujours essoufflée, dispersée et mythomane, inventant tout les jours des histoires fantasques et relatant des souvenirs d’expérience toujours incroyables.

    Elle s’était mise dans la tête l’idée qu’elle était riche grâce à des investissements en cryptomonnaie, m’y connaissant dans le domaine j’ai creusé le sujet et il s’est avéré très vite qu’elle n’y connaissait strictement rien. Et avec cette richesse présupposée, elle voulait simplement racheter l’hôtel.

    Et j’ai senti après qu’elle m’ait confié cette lubie que quelques chose avait changé dans son regard et quelques jours plus tard, c’est la que les mauvaises blagues ont commencés, elle s’est mise à saboter le nettoyage, déplacer des affaires voir les cacher afin de nuire à la bonne marche de l’hôtel.

    Mais pire encore, elle s’est mise à détériorer des parties de l’hôtel, elle agissait un peu comme une enfant qui devait accentuer les défauts pour obliger à les rénover, on agrandit les trous dans les peintures, on casse les vitres fendues, on fait tomber les briques du mur qui ne tiennent plus, on tire sur les fils qui ne restent plus totalement dans le mur, etc…

    Un jour, le point de non-retour a été franchi lorsqu’elle est partie en vadrouille dans un bâtiment un peu en retrait de l’hôtel qu’on appelle le « loppes », le « débarras » en français. En gros, c’est une espèce d’ancienne cantine qui accueillait en plus d’un réfectoire, des cuisines de fortune, des douches et une buanderies pour les campeurs.

    Aujourd’hui, ça ne sert uniquement que de débarrasser, il y a tonne de machine qui ne fonctionnent plus, de table et de chaise moisie, du matériel de bricolage, des rouleaux de laine de verre et de frigolite sans compter le nombre de sacs de déchet jamais envoyer à la déchèterie, soit… Elle m’avait demander de lui ouvrir mais le bâtiment ferme pas donc je lui ai dis simplement qu’il était ouvert.

    Elle a disparue toute la journée, je décide en fin de journée d’aller voir ou elle était et la, j’ai vu le spectacle: Elle a cassé une vitre derrière le bâtiment pour y rentrer hors que le bâtiment était ouvert, elle a calé la porte avec des panneaux de bois pour empêcher qu’on y rentre et elle s’est mise à foutre un bordel monstre et a casser tout ce qu’il pouvait être cassé, après avoir constaté la vitre cassée, j’en appelle au propriétaire en envoyant une photo. Sur l’entre-fait, elle a entendu qu’on inspecter la fenêtre, elle est sortie par la porte de devant et s’est mise à marcher vers l’hôtel comme si de rien n’était.

    Bien entendu, j’ai expliquer à David mes constations et il l’a confronter, elle a hurlé à la mort, prétendant ses grands dieux que jamais elle ne ferait une chose pareil et puis d’un coup elle s’est mise à pleurer en accusant la femme de David de lui avoir voler son amour, que David ne voulait pas d’elle et qu’il n’osait pas le dire mais voulait être avec elle… S’en est suivit des discussions improbable que je n’ai pas assisté vu que toute cette partie m’a été rapportée sans rentrer dans les détails …

    Au final, elle repartit tard dans la soirée vers un autre hôtel en pleurant et le lendemain elle envoya un long message ou elle avouait ce qu’elle avait fait. Elle nous informa qu’elle était psychologiquement maniaco-dépressive avec des épisodes bipolaire et que depuis 3 semaines, elle avait cesser son traitement.

    C’est une histoire bien triste, car je ne crois pas qu’elle était méchante mais je sentais depuis le début que quelques chose ne tournait pas ronds chez elle. Bien sûr, des personnes peuvent nous faire cette effet là, il y a parfois ce que j’appelle la « bonne folie », des personnalités fantasques, des « fou gentils ».

    Il y en a malheureusement d’autre moins gentils, on va dire ici qu’elle était entre les deux, heureusement, aucun mal n’a été fait contre un être vivant et c’est triste pour elle quand on y réfléchit car ça doit être terrible d’être emprisonné dans soi-même et porter à bout de bras par des délires auquel on ne voit pas les silhouettes du subterfuge. J’ai eu de la peine pour elle car par moment, quand on se laisse aller dans son imagination, je ressens qu’on peut partir loin et que si on ne s’encre pas dans la réalité, cale peut faire des dommages incommensurables.

    Étant un rêveur qui a dû apprendre à toujours rester concentrer sur la réalité, le chemin fût laborieux et je me dis, qu’est-ce qui m’arriverait si un jour je perdais pied? Cela nous renvoie à nos propres peurs intérieurs, nous avons tous nos fragilités, parfois je pense que tomber dans la folie est une des miennes.

    Depuis cet épisode malheureux, d’autre personnes sont arrivées, bien moins fanfaronnes et plus terre à terre. Beaucoup plus jeunes aussi, et à part des frictions sur la tenue des communs et les habitudes difficilement compatibles des uns et des autres, la vie à l’hôtel est pour le moins tranquille.

    L’hiver ici est magnifique, je ne crains pas trop le froid, juste les plaques de verglas qui se forment entre les divers bâtiments de l’hôtel et où j’ai toujours peur de me vautrer la gueule à terre et me casser quelques chose.



    Cela fait longtemps que je n’ai plus coucher sur le clavier quelques lignes sur ce qui se passe dans ma vie , je vais tenter un bref résumé car dans l’ensemble, il ne se passe pas grand chose.

    En résumé: je suis actuellement dans un hôtel où le propriétaire, un néerlandais d’une cinquantaine d’année touche à tout, a acheté cet établissement et s’est mis à son compte en suède. Il n’était jamais venu auparavant dans ce pays et il n’a jamais travailler dans un hôtel de sa vie avant ça.

    Au crépuscule de sa vie, certain homme s’achète une voiture de sport, accumule les conquêtes sans lendemain, se font implanter des cheveux et font une chirurgie esthétique, lui achète un établissement hôtelier dans un pays qu’il ne connait pas car il aime juste le paysage et il se lance. J’adore ce genre de mentalité.

    Quand je suis arrivé à l’hôtel avec mon camion, je pensais honnêtement que l’établissement était fermé, j’ai pris mon vélo et j’ai fais le tour et j’ai vu du personnel qui s’activait, ce n’était pas des suédois et j’ai vite compris que c’était des travailleurs saisonniers.

    Il y en avait une particulièrement intrigante: Irishe.
    Irishe est une femme d’une cinquantaine d’année, petite, assez forte, les cheveux frisé blanc en pétard, qui adore parler et inspire un étrange sentiment de bonhommie mais aussi d’artifice forcé, j’avais le sentiment qu’elle jouait un rôle psychologiquement parlant.

    En quelques jours j’avais deviné qu’elle avait un sérieux problème mental, désordonnée, toujours essoufflée, dispersée et mythomane, inventant tout les jours des histoires fantasques et relatant des souvenirs d’expérience toujours incroyables.

    Elle s’était mise dans la tête l’idée qu’elle était riche grâce à des investissements en cryptomonnaie, m’y connaissant dans le domaine j’ai creusé le sujet et il s’est avéré très vite qu’elle n’y connaissait strictement rien. Et avec cette richesse présupposée, elle voulait simplement racheter l’hôtel.

    Et j’ai senti après qu’elle m’ait confié cette lubie que quelques chose avait changé dans son regard et quelques jours plus tard, c’est la que les mauvaises blagues ont commencés, elle s’est mise à saboter le nettoyage, déplacer des affaires voir les cacher afin de nuire à la bonne marche de l’hôtel.

    Mais pire encore, elle s’est mise à détériorer des parties de l’hôtel, elle agissait un peu comme une enfant qui devait accentuer les défauts pour obliger à les rénover, on agrandit les trous dans les peintures, on casse les vitres fendues, on fait tomber les briques du mur qui ne tiennent plus, on tire sur les fils qui ne restent plus totalement dans le mur, etc…

    Un jour, le point de non-retour a été franchi lorsqu’elle est partie en vadrouille dans un bâtiment un peu en retrait de l’hôtel qu’on appelle le « loppes », le « débarras » en français. En gros, c’est une espèce d’ancienne cantine qui accueillait en plus d’un réfectoire, des cuisines de fortune, des douches et une buanderies pour les campeurs.

    Aujourd’hui, ça ne sert uniquement que de débarrasser, il y a tonne de machine qui ne fonctionnent plus, de table et de chaise moisie, du matériel de bricolage, des rouleaux de laine de verre et de frigolite sans compter le nombre de sacs de déchet jamais envoyer à la déchèterie, soit… Elle m’avait demander de lui ouvrir mais le bâtiment ferme pas donc je lui ai dis simplement qu’il était ouvert.

    Elle a disparue toute la journée, je décide en fin de journée d’aller voir ou elle était et la, j’ai vu le spectacle: Elle a cassé une vitre derrière le bâtiment pour y rentrer hors que le bâtiment était ouvert, elle a calé la porte avec des panneaux de bois pour empêcher qu’on y rentre et elle s’est mise à foutre un bordel monstre et a casser tout ce qu’il pouvait être cassé, après avoir constaté la vitre cassée, j’en appelle au propriétaire en envoyant une photo. Sur l’entre-fait, elle a entendu qu’on inspecter la fenêtre, elle est sortie par la porte de devant et s’est mise à marcher vers l’hôtel comme si de rien n’était.

    Bien entendu, j’ai expliquer à David mes constations et il l’a confronter, elle a hurlé à la mort, prétendant ses grands dieux que jamais elle ne ferait une chose pareil et puis d’un coup elle s’est mise à pleurer en accusant la femme de David de lui avoir voler son amour, que David ne voulait pas d’elle et qu’il n’osait pas le dire mais voulait être avec elle… S’en est suivit des discussions improbable que je n’ai pas assisté vu que toute cette partie m’a été rapportée sans rentrer dans les détails …

    Au final, elle repartit tard dans la soirée vers un autre hôtel en pleurant et le lendemain elle envoya un long message ou elle avouait ce qu’elle avait fait. Elle nous informa qu’elle était psychologiquement maniaco-dépressive avec des épisodes bipolaire et que depuis 3 semaines, elle avait cesser son traitement.

    C’est une histoire bien triste, car je ne crois pas qu’elle était méchante mais je sentais depuis le début que quelques chose ne tournait pas ronds chez elle. Bien sûr, des personnes peuvent nous faire cette effet là, il y a parfois ce que j’appelle la « bonne folie », des personnalités fantasques, des « fou gentils ».

    Il y en a malheureusement d’autre moins gentils, on va dire ici qu’elle était entre les deux, heureusement, aucun mal n’a été fait contre un être vivant et c’est triste pour elle quand on y réfléchit car ça doit être terrible d’être emprisonné dans soi-même et porter à bout de bras par des délires auquel on ne voit pas les silhouettes du subterfuge. J’ai eu de la peine pour elle car par moment, quand on se laisse aller dans son imagination, je ressens qu’on peut partir loin et que si on ne s’encre pas dans la réalité, cale peut faire des dommages incommensurables.

    Étant un rêveur qui a dû apprendre à toujours rester concentrer sur la réalité, le chemin fût laborieux et je me dis, qu’est-ce qui m’arriverait si un jour je perdais pied? Cela nous renvoie à nos propres peurs intérieurs, nous avons tous nos fragilités, parfois je pense que tomber dans la folie est une des miennes.

    Depuis cet épisode malheureux, d’autre personnes sont arrivées, bien moins fanfaronnes et plus terre à terre. Beaucoup plus jeunes aussi, et à part des frictions sur la tenue des communs et les habitudes difficilement compatibles des uns et des autres, la vie à l’hôtel est pour le moins tranquille.

    L’hiver ici est magnifique, je ne crains pas trop le froid, juste les plaques de verglas qui se forment entre les divers bâtiments de l’hôtel et où j’ai toujours peur de me vautrer la gueule à terre et me casser quelques chose.



  • Se planter, végéter, avancer…

    Ou en étais-je? Ha oui, l’épisode Eric et Eva commencent à s’effacer et perdre en efficacité dans ma mémoire, comme un débris de bois emporter par les vagues du temps et devenir qu’un petit souvenir d’une période donnée de ma vie.

    En partant donc, je me suis planté, dans le fossé! Mon camion était littéralement bloqué, le moteur touchant le bitume, j’ai bien cru que j’allais me retourner, je voyais déjà ma maison totalement basculée et se démantibulée pour ne rester rien, plus de maison, toutes mes affaires éjectées sur le rebord de la route, un hiver en tant que sans abri, errant dans les forêts et les bois, me fabriquant une hutte de fortune… Je me projeter déjà dans le malheur…

    J’ai voulu éviter une collision avec un animal et la route est vraiment sinueuse et rempli de gravier entassé, ce qui fait que l’adhérence n’est vraiment pas bonne, de plus la route est fortement bombée sur les extrémités, de tel sorte que l’eau s’écoule dans les fossés creusés de chaque côté, du coup, en voulant éviter de rentrer dans une voiture, je me suis trop déporté sur la droite, j’ai totalement glissé et bardaf, c’est l’embardée!

    C’était assez triste de voir mon véhicule, perdu au milieu de nulle part dans la brousse suédoise, impossible de bouger, avec rien autour. C’est assez stressant, soudain une voiture apparaît au loin et j’ai rencontré Alexis, un anglais qui vit en Suède, qui est le voisin de Eric, il était en partance pour rejoindre sa petite amie dans une autre ville. Et il ‘a gentiment proposé de m’aider à essayer de sortir de cette situation, avec son aide, on a fait le tour des garagistes et fermiers du coin. Se sentir aidé et soutenu à ce moment par un inconnu qui fait preuve d’autant de bienveillance, ça m’a vraiment apaisé et permis de réfléchir posément à comment gérer cette situation.

    Malheureusement personne ne pouvait m’aider. Il devait absolument partir, du coup, il m’a invité chez lui, mis à disposition une caravane et ouvert sa cuisine et l’ensemble de son logis, mon camion étant coincé à quasiment 45° sur le bord de la route, impossible pour moi de rentrer et prendre quoi que se soit. J’ai vraiment été surpris d’abord par cette profonde bienveillance, dans mon malheur, il y avait quelqu’un qui m’offrait le gîte et le couvert sans aucune contre partie. C’est une des plus belles expérience humaine que j’ai pu vivre de toute mon existence.

    En remerciement, je me suis occupé de son jardin, impossible pour moi de rester dans un fauteuil en attendant, je me suis vidé la tête en coupant les mauvaises herbes avec la faux et réhabilitant la caravane qu’il m’a prêter pour séjourner avec l’électricité.

    Il s’est mis à pleuvoir, je suis donc rentré, et à ce moment, en réfléchissant je me suis souvenu que je n’ai pas pu mettre le triangle pour avertir les usagers de la route qu’il y’a un gros obstacle devant et qu’ils devront redoubler de prudence, j’ai donc appeler le numéro des services non urgents, c’est comme un service d’urgence mais quand il ne faut pas d’intervention immédiate, afin qu’ils préviennent la police et ainsi éviter pour moi une amende, car c’est une obligation légale de signaler tout véhicule en panne sur la route. D’autant que la nuit, il n’y a pas de lumière, cela peut engendrer une situation de danger.

    Et en fait, quand j’ai obtenu une personne, elle m’a proposé simplement de faire venir une dépanneuse pour camion, TOUT simplement. Pourquoi n’y ai-je pas pensé? Car d’une part j’étais stressé, que mon assurance ne couvre aucun frais et n’avait aucun contact (hors que j’ai souscrit une assurance européenne), et moi je me voyais déjà avec des grues pour levées le véhicule de part et d’autre, bloquer la route et tout le tatouim, encore cette tendance à tout exagérer, nourrit par l’inexpérience de la situation et le stresse de débourser des sommes folles pour sortir de là.

    En fin de compte, une demi-heure après, un camion est venu, et il m’a tiré de là simplement, mon camion ne s’est pas retourner, j’y ai cru à un moment mais non. Le dépanneur était jeune, un peu plus que moi j’imagine et il était quand même perplexe face à la situation, il a téléphoné à son patron qui … était en vacance en Belgique, pour aider un Belge dans le fossé. J’ai vu que le Patron était hyper confiant et il lui a dit de procéder normal et cela à bien fonctionné. J’étais soulagé, après j’ai eu une frayeur à imaginer que tout le dessous du camion, vu que le radiateur et le moteur touché le bitume que j’allais avoir des pertes d’huile, d’eau et que des parties avaient dû recevoir un choc mais non.

    Aucun problème rien à signaler. J’ai finalement bien dormi ce jour là. Je me suis posé sur une air d’autoroute non loin de Torsby, devant un petit lac. J’y suis resté quelques jour le temps de voir venir, de me remettre en route et j’ai finalement décidé de bouger près de Malung pour visiter quelques maisons à vendre. Je me suis posé près de la rivière sur une air de pêche quelques jours et face à des soucis d’énergie et de manque de sanitaire, je me suis déplacé finalement dans un camping-hotel-restaurant non loin et il s’avère que le propriétaire cherche du monde pour y travailler, chance ou pas? L’avenir nous le dira, on verra si le courant passe.

    En tout cas, tout est bien qui fini bien, une page se tourne et je peux avancer de plus belle vers de nouvelles aventure, voir passer un nouvel hiver revigorant en suède. Je vous tiens au courant!

  • Incompatibilité

    Que d’émotions qui se bousculent dans ma tête, la journée d’hier a été assez pénible bien qu’elle s’est terminée sur une note plutôt positive. Oui car chez moi, j’aime quand les histoires se terminent bien surtout dans ma vie.

    Alors que ce dernier mois était assez éprouvant et avec du recul, j’ai eu l’impression d’avoir perdu mon temps et mon énergie ainsi que d’avoir gaspillé un été pour des gens qui en fin de compte n’en valait pas la peine (Eric et Eva).

    Le premier mois était super, le travail était organisé, les heures de repas également, j’ai dû faire pas mal de compromis, accepter de manger des produits laitier, en gérant la dose afin de ne pas trop leurs en demander pour la cuisine, car il s’est avérer qu’il était difficile de gérer la cuisine et le travail, soit je mangeais très tard ou trop tôt, et vu qu’il n’y avait qu’une seule cuisine, on ne pouvait pas vraiment gérer le timing d’autant qu’Eric utilisait la cuisine pour quasiment 2heures, aimant cuisiner il aime faire des repas « tasty ».

    A ce niveau la, j’ai rien à redire, c’était très bon mais TROP RICHE. Quand il y a plus de 20 ingrédients dans une soupe, quand on veut à tout prix faire des trucs, mijoté, avec du cuit au four, avec de la sauce… Et toujours de la sauce à la viande évidemment. Je n’ai rien contre, mais dans l’accord, il était question que je mange végétarien sans produit laitier de base, « oui oui on peut s’arranger sans problème ». Au final, je retrouvais de la viande dans mon assiette… La cuisine au beurre pour cuire tout ce qu’il y a à cuire, avec de la crème fraiche dans tout ce qu’il faut saucer et du fromage dans la salade, moi je ne peux pas suivre non plus, ma peau devenait une calculatrice géante, mon foi engraissé comme un canard, j’étais devenu un festin pour les moustiques… Je ne me suis jamais fait autant attaquer par les bêtes que depuis que je me soumettais à son régime.
    Et dire qu’il se demandait pourquoi il grossissait … Le mec il cuisine au cholestérol et au cancer en boîte, ose me prétendre que du jus de citron concentré c’est du pareil au même à un vrai citron que tu presses toi… Il mangeait du bacon avec du fromage chaque matin, à 10h, deux croques-monsieur (fromage, charcuterie et tomates), midi : soupe et croque monsieur + divers charcuterie et fromage… Au soir, un gros repas cuisiné de manière très saine comme expliqué au haut, s’étonne de prendre du poids, alors qu’il est en surtension morbide, je vais dire ça comme ça, car il est suivit par un médecin, doit se faire opérer et le pire, c’est que vous entrecoupé et accompagné chaque fin de chaque repas d’un café « debout les morts ». J’appelle ça ainsi car un seul de ses cafés m’empêcher de dormir… Enfin vous voyez le personnage. Pour moi, manger c’est se régénérer, parfois on a pas toujours le plaisir de ce qu’on mange, c’est « bon », mais sans plus, du riz, quelques épices et des légumes vapeurs, ça me suffit, des fois avec un peu de thon car il faut diversifier et même si je n’aime pas manger des animaux… En suède, c’est assez compliqué de se faire quelques chose d’équilibrer donc il faut faire des compromis, un petit peu de fromage de brebis, de temps en temps, pour être sûre encore de rien manquer. Mais de là à manger triples dose de tout, à chaque repas, tous les jours. A mon sens, on est dans de l’auto-destruction et de la toxicité. Et toujours manger le plus gros des repas au soir, rien de plus mauvais, ca force l’organisme à stocker l’énergie, comme dit le dicton, il faut manger comme un roi le matin, comme un bourgeois à midi et comme un pauvre en soirée. Personnellement, j’aime beaucoup les fruits au matin, smoothie, confiture, miel au matin, un bon repas à midi, riz avec légumes, lasagne, tout ce que vous voulez et en soirée, une petite soupe avec sa petite tartine grillée et quelques fioritures. Sans plus.

    Enfin soit, cela était notre premier point de désaccord fondamental. A côté de çà, il faut reconnaître que le type était un battant, toujours à s’occuper de quelques choses, ayant des connaissances assez diversifiées sur comment bidouiller une voiture, comment faire une maison en bois, un sauva en l’occurrence, comment couper un arbre, un peu d’électricité et j’en passe. Il faut bien lui reconnaître cette qualité, par contre avec çà, s’accompagne l’audace et ventardise, monsieur est meilleure que tout le monde … Monsieur fait mieux que tout le monde, alors que Monsieur casse un outil sur deux, monsieur s’énerve vite et monsieur envoie tout le monde bouler, monsieur veut montrer qu’il est mieux que tout le monde, intervient dans tout et fou la merde puis s’en va.

    Plusieurs fois il est venu m’interrompre dans mon travail, car ce n’était pas « sa manière de faire » hors que c’était moi qui le faisait… Et que je « copier » un peu sa manière, c’était assez drôle, bien que je me suis retenu de rire, quand j’ai demandé comment couper les grandes herbes, au tout début, je lui demandais une débroussailleuse, il en avait pas de fonctionnel, donc il m’a limite engueulé et fait une démonstration en m’engueulant, il a utilisé la tondeuse à gazon, il l’a calé 4 à 5 fois, c’était ridicule et lamentable, d’office ça allait arriver mais il m’a demandé de continuer, donc j’ai pris le « coup » de faire « comme lui », donc plus tard, des jours plus tard, un bon mois plus tard, je m’occupe de nettoyer une autre zone et j’utilise donc la tondeuse pour passer en dessous des poutres de bois, car il a un atelier de charpentier, avec ses rondins de bois, il en fait des poutres et des lambris qu’il stocke dehors (sous la pluie…). Donc d’office, des « mauvaises herbes » s’installent et donc avec la machine, je peux passer en dessous quand les bois sont en porte-à-faux, posés les uns sur les autres.

    Voila que monsieur arrive, en soupirant comme un bœuf, dégage la tondeuse (j’étais parti entre temps, vider le bac), il prend une faux et commence à s’acharner sur l’espace que j’étais en train de couper, il a planter la faux dans les poutres, la coinçant deux fois, puis gueulant qu’il faut l’aiguiser, il est parti 10 bonnes minutes, revient, fini la portion qui était déjà presque terminée à la machine et s’en va sur la dernière zone qu’il restait à faire.

    Voila donc un peu le personnage, bourru, qui se mêle de tout, sa manière de faire est la meilleure, même si cela change entre temps…. Je suis quelqu’un d’extrêmement, flexible, adaptable et qui apprends tout le monde, je ne suis jamais en zone de confort. Je ne sais même pas ce que c’est… Mais un type qui te demande de faire une chose qu’il désapprouve plus tard, c’est juste pour se montrer, c’est lui le maître, c’est lui qui fait mieux en toute circonstance, quitte à ce contredire dans les faits et dans les paroles, çà bien sûr, ce n’était pas la première fois, il y en a eu d’autre… Et si y a bien une chose que je déteste et qui me bloque dans la communication, ce qui fait de moi un gros handicapé social, c’est que les gens qui se montrent toujours sur les nerfs, soupirant, les éternels exaspérants, je n’ai pas envie d’entretenir de communication avec, c’est même impossible, c’est plus fort que moi, il n’y a rien à en tirer, quand je parle, quand j’utilise mon énergie pour parler, c’est pour être compris, et face à la mauvaise foi, y a que le mépris.

    Je suis prêt à beaucoup d’effort, j’en fais pas mal, je peux vraiment prendre sur moi outre mesure pour essayer de satisfaire et combler les vices pathologiques de chaque individu, car tout le monde à un grain, moi compris, on est tous pathologiquement atteins en vivant dans cette société malade qui nous nourrit de peur, de souffrance, de stress, de mensonge, d’irrespect, de malhonnêteté, de poison à proprement parler, tout ceci rend la société malade et pas seulement dans son fonctionnement intrinsèque mais elle rend malade tout ceux qui lui sont assujettis et nous y sommes tous, sans condition assujettis. Nous mangeons ses produits manufacturé, nous respirons l’air conditionné par l’industrie, nous buvons son eau canalisée et traitée dans ses conduits et ses bouteilles. Nous avalons leurs journaux, leurs propagandes, leurs publicité, nous nous inspirons de leurs auteurs, de leurs artistes, de leurs génies. Nous sommes tous malade, et j’essaie tant bien que mal, en ayant conscience de ça, d’accepter les gens comme ils sont, mais eux, s’imaginent toujours drapé du blanc manteau de vertu, celui qui pue par delà leurs illusion, l’audace et l’ignorance, l’égocentrisme et la domination. Et j’ai beau être un benêt gentil, passif et extrêmement conciliant, je ne me laisserai pas dominé et soumettre aux dictat des gens malsain.

    Ce pourquoi j’ai fuis sans demander mon reste de là, de toute façon, après plusieurs jours à me terrer dans mon camion en ne me rendant plus aux repas et aux fikas, faisant juste le boulot qui avait été initialement listé, bien gentil que je suis à faire un boulot pour lequel je n’étais plus techniquement « payé », mais je préféré encore l’abstinence alimentaire et la quiétude au fond de la propriété que de m’empoisonner le corps et l’esprit de nourriture et de compagnie dont la toxicité n’est plus à démontrer. J’ai fini par devoir me confronter à Eric, et tout en restant polis, je lui ai signifier que j’allais partir car je n’aimais pas la manière dont on me parler et on agissait envers moi, ce à quoi il a répondu que j’étais qu’un enfant et qu’il allait « this week end, I kick your ass outside my property ». Je suis parti le jour même. Et je raconterai la suite sur ce qui s’est passé…

    Merci de m’avoir lu, n’hésitez pas à vous abonnez si y a des gens qui lisent, commenter et activer les notifications si y a moyen?

  • Le Sentiment d’injustice

    Je pense que sur tout les sentiments qu’il m’est difficile parfois d’appréhender, le plus redoutable et le plus insupportable pour moi est d’être confronté à celui de l’injustice. Ce sentiment survient quand on est traité de manière inégale vis à vis d’autre personne, quand d’autre bénéficie de privilège ou de plus de liberté pour agir hors que rien de nécessaire ou d’impérieux ne le légitimise.

    A grande échelle et de manière générale, c’est être traité différemment de ses pairs, quand on se fait juger pour un délit plus sévèrement que d’autre par exemple, quand on se voit refuser un droit pour que d’autre puissent être privilégié dans une situation donnée.

    A plus petite échelle, ça donne, quand on se fait réprimander plus sévèrement pour une chose que d’autre font et qu’ils en rigolent, et quand on t’énonce une liste de chose à respecter et que tu t’efforce à respecter quand d’autre se torche avec le règlement et qu’ils reçoivent malgré toute la sympathie des personnes qui imposent ces règles.

    Si je n’ai plus écrit depuis mon dernière article, ce n’est pas les idées qui manquaient, parfois ça ne valait pas un paragraphe, mais il y a le fait que depuis deux semaines, un nouveau groupe de gens est arrivé et que tout est déréglé ici, on ne mange plus aux heures convenues, des fois y a un repas, des fois y en a pas, maintenant qu’il y a des travailleurs plus « doués », je ne reçois plus aucune patience pour m’aider dans la compréhension des tâches demandées et aujourd’hui, c’est l’apothéose, tout le monde laisse tomber un travail car personne n’a envie de le faire et se défile, moi courageux, je l’entame tout seul et quand Eva revient, tout ce que j’ai comme remerciement c’est « tu fais un job de merde ». Et elle me l’a dit, comme si j’avais assassiné son chat ou volé une somme extravagante sur son compte en banque.

    J’ai des difficultés de compréhension, ils le savent, j’ai une oreille qui ne marche plus super et avec la dyslexie, bonjour la galère. Alors quand une personne vous parle, en se retournant sans cesse et bougeant, parlant au vent, le sons qui va dans tout les sens dans une langue que tu ne maîtrise pas totalement, même si mon niveau s’est remarquablement amélioré, et que dès que tu demandes de répéter, on s’avance vers toi en soupirant et s’énervant… Moi cela me ferme complétement, j’essaie bien malgré moi de faire en sorte de comprendre même si tout mon être se sent, insulté, dominé et contraint dans les demandes, car je n’ai plus le sentiment de vouloir faire les choses avec la bonne volonté qui doit les accompagner, cela génère en plus du sentiment d’injustice, une certaine frustration. Une disparition totale du plaisir, même si j’aime beaucoup travailler le bois et dans le jardin, le faire pour une personne qui me donne le sentiment de ne pas me respecter, c’est couper net toute envie de faire et de bien faire surtout. Hors je déteste mal faire, j’aime faire les choses en prenant le temps qu’il faut et lui insuffler l’énergie qu’il lui faut.

    J’ai déjà dû prendre la mauvaise habitude de faire « vite », et « à 80% bien » comme elle souhaite, je n’y trouve aucune satisfaction la dedans, mais je m’exécuter malgré tout, car j’avais le sentiment qu’elle apprécier le travail, ce qui n’est en fin de compte pas le cas. Rajoutons à cela une humeur de plus en plus massacrante et quand je dis quelques chose, on me minimise, réduit à la parodie avec une phrase cinglante, pour minimiser ou ridiculiser ce que je dis ou le travail que j’ai pu faire. Hors quand je regarde, ce que les autres font, ce qu’ils coûtent et ce qu’ils disent… Y a pas de quoi être spécialement plus critique sur mon travail.

    Mais soit, c’est aussi une chose que j’ai pu remarquer avec le « volontaire » et les propriétaires sur workaway, il y a le culte du mouton noir et de la compétition. Quand vous êtes seul, ils se satisfont de vous et de ce que vous pouvez leur apporter, à condition bien sûr d’y mettre du vôtre, bien entendu. Il faut être raisonnable. J’ai toujours fait mes heures voir bien plus, je suis à quasiment 6h-7h par jour, parfois les week ends, je met la main à la pâte car les plantes doivent boire, ou tout le monde s’active pour finir au plus vite et c’est généralement bien apprécié. Mais y en a d’autre, je ne sais pas si c’est l’habitude, si vous montrez que vous faites un week end, et qu’après vous ne le faites plus, c’est comme si vous « faisiez moins ». Ou si c’est parce qu’ils veulent plus et toujours plus et dès lors que vous avez eu la faiblesse d’être gentil en travaillant hors heure « légal », et bien ils vont profitez de vous au maximum…

    Je suis d’une nature plus paisible et conciliante, je n’aime pas les conflits et l’agressivité, j’estime que ça sert à rien de se presser, dans l’empressement on fait des erreurs de jugement, de pratique et ça fini en accident et en calamité. Bien sûr, parfois des situations exigent qu’on agissent vite et dans la précipitation mais ce n’est pas la norme. L’empressement engendre le stress et le stress engendre une autodestruction du système nerveux et donc attaque votre santé. On ne vit jamais bien et en bonne santé en étant constamment dans l’énervement et le stress. Et ça s’est vu ici, ils m’accusent de gaspiller trop de papier collant et d’agrafe, mais eux détruisent une machine, leur tracteur ou leur voiture chaque semaine… Au final, qui engendre le plus de perte? Je ne me pose même pas la question…

    Quoi qu’il en soit, je pense qu’il est temps de bouger ici voir d’arrêter totalement work away en tant que volontaire pour acheter une petite maison et me faire une expérience de propriétaire. Je suis incapable de vivre chez les gens, dès lors qu’ils ne respectent pas leurs engagements et leurs propres règles. Ma seule règle c’est de connaître les règles en vigueur et je m’adapterai afin d’adapter mon emploi du temps, mais à partir du moment où ça change au jour le jour… Et qu’elles sont à géométrie variable suivant la tête de la personne… Moi je ne m’en sors plus. Et je n’aime pas ça. Je ne veux pas çà, je ne conçois pas la vie et les rapports humains comme çà.

    Et vous, vous accepteriez çà ainsi?

  • Workaway et les « communautés »…

    En ces temps très incertains sur l’avenir civilisationnel des humains, importe leurs origine, il est un fait assez remarquable que de plus en plus de personnes veulent vivre et ne plus suivre les règles imposées par une économie qu’on sait trafiquée avec la complaisance si pas la connivence du monde politique, bien qu’en occident, et on peut le voir en France particulièrement, le monde politique et le monde « des affaires » sont devenus les deux facettes d’une même pièce.

    En Belgique, cela a toujours été inscrit dans l’ADN du pays, ce sont avant tout les riches propriétaire terrien qui ont œuvré pour faire éclater la révolution afin d’avoir la main mise sur les ressources très riches à l’époque des champs, de l’acier et du charbon.

    Face à la disparition total du sentiment d’appartenance de plus en plus fort à l’idée d’une nation et de la solidarité naturel qui en découle, le tout à l’Europe qui se renforce à coup de bombe ukrainienne et de gaz américain.

    Le « gène » celte refait surface, ce petit gène qui nous connectait à la nature et rêver d’une vie plus simple, plus à l’écoute de sa famille et de son « clan », une volonté sous-jacente de vouloir revenir à un système de « tribut », indépendante, auto-suffisante, prenant soin des proches et des personnes cher à leur cœur.

    Personnellement, c’est une idée qui me séduit, revenir à un entourage choisit, un peu « trier sur le volet », pas en terme de valeur élitiste, juste de « synergie », un regroupement de personne qui s’entendent sur les bases et un fond de valeur commune, à partir de là, chaque regroupement peu être différent et l’un n’est pas transposable à l’autre.

    Je ne suis pas le seul à vouloir trouver cette « super entende » et des tributs ou communautés, et la volonté de créer ce genre de projet il y’ n a à foison mais cela arrive rarement à terme sur un projet construit.

    J’ai échangé pas mal avec des personnes qui voulait créer une communauté, à vrai dire à la base, quand je suis parti en suède, je devais être fondateur avec d’autre d’une communauté et après plusieurs discussion et entretien, le tout était bien parti puis du jour au lendemain, plus de nouvelles, disparition total, plus personne au bout du fil, les mails restent sans réponses… Je ne connaîtrai jamais le fin mot de l’histoire dans mon cas.

    J’ai parcouru la suède du sud en remontant vers le nord, j’ai essayé de visité des communauté « bien établie », avec une organisation concrète, des photos de groupe où tout le monde chantent la bouche en cœur avec des fleurs dans les cheveux, des couchés de soleil sur des petites chaumière de fortune et jardins qui respiraient bon l’abondance… Ils n’ont jamais voulu de moi.

    J’ai rencontré du coup des personnes qui voulaient créer des communautés, et qui se voyait gourou, pas le sens « Richnou », plus dans le sens, le grand vicaire spirituel, souvent ils rêvent d’une vie faites de yoga communautaire, de jardin partagé, de petite maison dans leur jardin et quand tu les visites en fin de compte, ce sont des gens qui sont seul, souvent dépressif et qui veulent tout contrôler, ils ne font pas de yoga ou très peu ou ils le font comme moi, la semaine des 4 jeudis avec une application gratuite sur smartphone … Et ce qui les intéresses surtout c’est d’avoir des personnes qui viennent, travaillent, plus que de raison, qu’ils nourrissent avec les invendus parfois dans un état de décomposition avancée des magasins environnant et offrant un confort plus que merdidécimal … (du style, un vieux matelas jaunit foutu à même le sol dans une pièce aux plancher poussiéreux et aux tapisseries jaune pisse arrachée par l’humidité…). Oui j’ai vu, j’étais bien content d’avoir mon camion avec moi.

    Des « communautés » ou projet communautaire que j’ai pu visité, ce sont surtout des gens seul, qui ont acheté un très gros terrain qu’ils ne peuvent gérer eux même et qui t’annoncent des projets plein la tête, que tout va être génial car y’a tant de potentiel et d’amour à donner etc etc (les violons et les paillettes dans les yeux) et dans les faits, après quelques jours de discussion, d’échange, tu te rends vite compte que le rêve se fait cassé la gueule par un bon coup de pied retourné façon naruto dans la tronche.

    Car il faut être honnête deux secondes, un communauté, ca ne se créer par comme çà. Je pense que l’important dans une communauté, c’est pas tout l’aspect matériel, le terrain, les maisons, les outils, le jardin etc, ca c’est accessoire, ceci vient après, le plus important c’est la synergie, pour exemple: une bande de pote, qui ont grandit ensemble, ont fait la même école et vivent pas loin , les uns des autres pourraient à vrai dire vivre en communauté de 4 familles, ils auront plus de synergie et d’intérêt, et de potentiel créatif ensemble sur base de l’amitié et de la bienveillance naturel qu’ils ont réciproquement (en imaginant que leur amitié est sincère et vrai bien sûr).

    Et non pas comme les gens que j’ai rencontré:

    La fille dépressive qui pense que sa maison va pouvoir accueillir une communauté. La pauvre fille, j’ai été chez elle hors que j’avais mon camion sur un espace de parking, je prenais 40 minutes pour aller la voir, je l’avais vu sur workaway, voulant créer une communauté autour d’un « temple de bien être et de yoga », je fais du yoga donc je me suis dis, pourquoi pas, elle a des choses à m’apprendre… Tu parles, j’arrive sur les lieux, un type, un espèce de Ragnar le Breton, type armoire à glace, visage sévère, carrure imposante. « You’re the guy ». Pas de salut, juste « c’est toi le mec ». Il appelle en hurlant la fille en question, elle arrive, me sert dans ses bras, chose que j’ai horreur, c’est à peine si je peux supporter que ma mère me tienne dans ses bras alors une parfaite inconnue. Je lui demande donc de m’explique son projet, et je découvre après 15 minutes que son « temple », c’est son salon entre son pc et sa salle à manger. Que la pauvre fille est lymphatique, adepte de tout ce qui est « nouille – âge », avec la fâcheuse tendance à piocher un peu de tout dans toutes les religions et dans tout les courants « mystiques » et de faire sa popote interne, ca leur donne l’impression d’être des pros qui ont vu et se sont émancipés d’un égrégore mortifère car ils ont acquis la sagesse universelle qui les mènera vers le nouvel âge reminescent… Bon, bien gentil que je suis, je ne dis rien, je lui demande un peu ce que je peux faire pour l’aider à concrétiser son projet, elle me parle d’un tas de chose, une cabane dans un arbre, d’un cercle de fleurs, du poele au bois à nettoyer … Je découvre en faisant la visite guidée qu’elle a un fils, deux mêmes, « un artiste », si on considère qu’avoir 36 instruments dans une chambre qui est un dépotoir et jouer à Fornite toute la journée fait de son fils un artiste. Et donc le fils ne fait rien dans la maison et j’avais un doute quand à son hygiène corporel. Le fils qui traité un peu sa mère comme une employée de seconde zone se dit en passant. Et ceci est un constat récurrent en Suède, les enfants roi et les parents soumis. Mais bon passons.

    Pour l’aider, car je n’avais pas envie de rentrer, je décide de l’aider d’abord à organiser ses projets, donc j’ai énuméré, classé par ordre de priorité et par ordre de faisabilité tout ce qu’elle voulait et à la fin je lui suggérer de remettre en ordre son garage, car il y avait tout les outils et le matériel nécessaire la dedans et que c’était important, tant en terme de sécurité que pour y voir plus clair. Donc je lui propose de l’aider à nettoyer, elle part chercher des sacs, j’attends, j’attends… Et je décide de brièvement commencée en l’attendant, elle ne revient pas, en fait elle était partie sur youtube … Puis faire ses trucs, et en fait, pour elle, les volontaires doivent faire la besogne, dans sa maison, pour elle, et elle fou rien, sucer des bonbons en matant des documentaires sur YouTube. J’ai rien dis, je suis parti et je ne suis plus revenu. Ça c’est typique, entre temps j’ai découvert qu’il y avait un anglais qui vivait dans une caravane, le type qui ne vous salue pas non plus, la maison était vraiment dans un état de « sur vie », à sa place, en vivant là, j’aurai eu la décence d’aider à ranger, de faire la cuisine, passer l’aspirateur et j’en passe… Non il restait dans la caravane et il « aidait » à faire le site web de sa « communauté », rien + rien, cela fait deux rien… Ceci était ma première expérience workaway. Pour finir la journée, j’ai laisser tomber son garage, je lui ai dessiné au sol son espace fleuri et je suis parti en prétextant que je bougeais de place.

    Moralité, sur Workaway, il y a des, excusez moi l’expression: des branleurs, des gens qui sont totalement dans l’illusion de leur rêve et qui s’imaginent que leur maison va être le centre d’une communauté fleurie mais au final, elle n’attire que des gens qui ont besoin d’un toit pour ne pas être sdf, ce qui dans l’absolu est bien pour eux, mais cela les place dans une position de soumission pour avoir à manger et un toit.

    Ma deuxième expérience était aux alentour de Karlstad, près de Storfors, la ville n’a rien d’exceptionnel, je mettrai des photos à l’occasion. La ville était un peu cette espèce de ville sans particularité qu’on voit dans les films américains, je trouve que la Suède à ce côté de « petite amérique », on a le zoning industriel, le zoning résidentiel et les quelques magasins qui comblent les vides, parfois il y a un centre ville mais dans l’absolu et dans ce cas, c’est surtout un parc entre l’école et un centre hospitalier. J’étais dans la forêt, au loin, à 40 minutes en voiture.

    J’aimais bien ce côté détaché, en forêt, bien que l’activité forestière battait son plein, chaque jour il y avait ses convois de camion rempli de troncs écorcé qui partaient du bois vers la scierie, été comme hiver, moins en hiver mais quand même.

    Donc j’arrive dans un chouette petit endroit, en forêt, la propriété est une maison typique suédoise, en bois peinte en rouge, il y a des étangs creusés dans une terre bien glaiseuse, gros potentiel d’activité.

    Je rencontre le propriétaire des lieux, qui me semble être quelqu’un de bien aux premiers abords, aux premiers abords, les gens sont toujours charmant, on cache nos mauvais traits, on prends sur nous, pour paraître toujours « au top ». Les choses s’effacent assez vites généralement. La première semaine se passe bien, le courant passe bien et le propriétaire que je vais appeler, Bjorn. S’ouvre et me parle un peu de sa vie, une mère décédée, un père alcoolique handicapé avec qui il n’entretient aucun contact, il passe une visite annuel où il va voir son père qui lui rappel à quel point il veut se suicider. C’est la super joie!

    Avec un background pareil, ce n’est pas étonnant que l’on veut changer de vie et qu’on ne voit pas sa « famille ». j’avais un peu de pitié pour lui, après il commence à me parler d’avoir envie de faire pousser des plantes mais pas n’importe lesquelles… Celles qui sont autorisées dans les pays bas, afin de subvenir à ses besoins. Il me dit avoir un doctorat pharmaceutique mais n’acceptent plus de travailler pour des grosses boîtes qui empoisonnent les gens. Et sa solution c’est d’empoisonner les gens avec de la drogue, dans l’absolu, je n’ai rien contre le cannabis, à titre récréatif et occasionnel, aux même titre qu’un verre de vin, je peux le tolérer. Le problème c’est qu’a l’heure d’aujourd’hui, les gens consomment l’herbe comme des bonbons.

    Je parlais à une volontaire rencontré récemment d’un certain âge, hollandaise, et elle me disait qu’elle est assez choquée de voir comment les gens consomment ce produit, avant, à son âge, en groupe, l’un roulait un joint et le groupe se le partageait, aujourd’hui, individuellement tout le monde va se rouler son joint personnelle et de temps en temps ça s’échange, ce n’est plus du tout la même manière de faire et en plus, une fois que l’un est éteint, on en rallume un directement, elle me disait, ce n’est pas tenable, tu vas trop loin.

    Et ça j’ai envie de dire, encore une fois, c’est un mal de la société, une surconsommation de tout, dans tout et sans appétence qui va avec ni le savoir profiter à petite dose, on consomme des spiritueux comme du macdo.

    Après, j’ai eu mes propres expériences dans ce domaine et c’est bien quelques chose qui maintenant génère assez d’animosité, il n’y a que de l’illusion la dedans et les gens qui s’enferment dans ce genre de dépendance, à y voir de la spiritualité et des vérités profondes, ils s’enferment dans l’illusion de leur propre satisfaction personnel alimentée par un mental autosuffisant et débile. Oui, clairement. Toute dépendance, toute extrême, n’est jamais bon. Jamais.

    Pour en revenir à la communauté et à cette triste personne. Il n’avait peu d’énergie à offrir aux gens qui venaient, et paradoxalement, chaque matin, voilà qu’il essayait de jouer les thérapeutes avec des « séances de discussion » pour parler de son ressenti, le principe était de parler à cœur ouvert sur les choses qui t’affectent, sorte de thérapie de groupe des alcooliques anonymes, et évidemment, ne voulant pas y participer après un essai où je me demandais ou voulait il en venir, j’ai décidé de me soustraire à ce genre d’obligation, bien sûr, rien de mieux pour encore endosser le noir blouson du rebelle de service…

    Je ne suis pas quelqu’un de doué pour la conversation, c’est un handicap très profondément encré en moi, pourtant j’ai beaucoup moins de mal à l’écrit, j’en veux pour preuve ce blog. Je peux écrire de manière assez ouverte et posée. Cela doit venir sans doute que je suis posé, apaisé et ne ressent pas la constante énergie stressée, chaotique et nerveuse des gens autour. Il m’est très difficile de communiquer oralement avec les gens, j’ai beaucoup de mal à percevoir, ressentir leur humain, pour moi tout le monde est toujours énervé, stressé et hypocrite dans la majorité des cas et une fois que la colère et l’énervement sont bien diagnostiqué envers mon interlocuteur, je me tais totalement et acquiesce à tout pour fuir le plus vite possible.

    Björn était du genre passif agressif, et après quelques échanges, j’ai perçu qu’il était dans une phase « dépressif », plus tard en bougeant de lieu pour un ami à lui, il me l’a confirmé, en fin d’été et toute la période hivernal, il est assez renfermé. Je comprends que le climat froid et sombre de la nuit quasi éternel en plein cœur de l’hiver peut affecté les gens mais, en fin d’été pour des sombres raisons… Non, ça ne passe pas. Après qu’il ai manquait plusieurs fois à ses devoirs d’hôte: aucun repas, et quand il y a à manger, c’est du produit sauvé des poubelles de magasin, j’en ai eu marre et je suis parti sans demander mon reste. Il n’y avait pas de projet de communauté, la personne n’avait ni les épaules, ni la tête ni le cœur à cela. Encore une pseudo communauté de Yoga qui n’était qu’une illusion.

    Le lieu où j’ai passé l’hiver mérite un article entier et je raconterai l’histoire une prochaine fois.

    En tous cas les projets communautaire sur Workaway, les hôtes… Méfiez vous! Je parlerai aussi des « volontaires » qui sont de véritables serpillères, car si y a de mauvais hôtes il y a aussi de mauvais volontaire…

    Au plaisir!

  • Midsommar

    Dans certains pays c’est la fête d’un « saint », mais je ne suis pas du tout porté sur les religions, j’ai de la spiritualité, j’aime les connaissances, les croyances qui me connectent à l’esprit, à ce qu’il y a de plus grand, d’impalpable et de merveilleux mais l’honnêteté m’oblige à vous notifiez que j’ai une certaine animosité pour les religions, toutes confondues, bien sûr, chacun est libre de faire ce qu’il veut, et jamais je n’irai effrontément provoquer ou manquer de respect à un croyant ou une représentation d’un égrégore religieux quel qu’il soit.

    Je n’irai pas dans le détail sur le moteur psychologique qui m’habite pour explique cette animosité mais j’avancerai simplement l’argument que je n’aime pas avoir un « cadre » fixe, figé avec ses énumérations de règles à ne plus finir et ses punitions à rallonge sans compter les innombrables interprétations des livres qui te disent tout et leurs contraires sur l’origine de l’homme et sa « mission » sur terre, le tout est dicté par un être soit disant créateur de toute chose qui t’impose toutes les règles le doigt levé, comminatoire mais s’il agit ainsi, à te condamner à la mort, à la souffrance et l’agonie sur terre c’est parce qu’il t’aime et qu’il veut ton bonheur. Mon bon sens m’indique que ce n’est pas comme çà qu’on élève et éduque des enfants et encore moins qu’on leur exprime de l’amour et de la bienveillance. Mais je me trompe peu être.

    Si je devais résumé mon système de croyance interne, ma « manière de spiritualiser » ou de me connexion à la spiritualité, je dirais simplement qu’il faut appréhender la vie avec bon sens, bienveillance et créativité, à cela je rajouterai qu’il faut respecter des autres et la nature, les autres car nous sommes tous différents et qu’il faut composer avec chacun et quand il n y a pas moyen, avoir le bon sens de ne pas nourrir de relation humaine avec les personnes avec qui nous nous entendons pas, car tout simplement, quand nous ne vibrons pas dans les mêmes diapasons, nous ne pouvons nous accorder, nous serons meilleures chacun de nous de son propre côté, et avec la nature car nous sommes sur terre, chez elle, et c’est elle qui fait la loi, et sa première règle, c’est qu’il n’y a pas de règle.

    La nature créer. POINT. En Astrologie, je dirais que c’est un Bélier ascendant Bélier, Elle fonce bien en avant sans regarder en arrière, elle avance quoi qu’il arrive, elle défonce les murs, les portes et gravit les collines et les montagnes, rien ne l’arrête, elle piétine des insectes et tuent des animaux sur la foulée, c’est triste mais c’est la vie.

    Dans ce chaos ambiant, de mouvement permanent, cette tornade de création sans pareil et sans fin, aux éternels morts et aux éternelles renaissances, elle te génère les merveilles les plus hallucinées mais aussi les horreurs parfois les plus redoutées, générant des forces les unes plus contraires que les autres qui s’imposent par la dynamique qu’elle engendre, elles finissent par s’équilibrer, le but est toujours un relatif équilibre pour que les plus forts persistent en tout domaine. La nature exècre la faiblesse, ce qui ne peut survivre, doit mourir c’est ainsi, il en va de sa propre survie.

    Si elle créer et protège un monde faible, elle s’affaiblira et mourra elle même. C’est inéluctable, cette quête de l’équilibre et de la force. C’est ce que je crois et il y a beaucoup et de plus en plus de déséquilibre en ce moment qui vont inévitablement aboutir à un contre-coup automatique des forces liées à cela et ça va faire très mal.

    Et donc, par nature, je considère qu’aucune religion n’a de livre à donner et des punitions à promettre, si on respecte la nature et qu’on veille à l’équilibre des choses, tout le monde sera heureux et la nature t’enseigne TOUT ce que tu dois savoir, à travers une graine, une plante, un arbre tu apprends bien des choses, autant que le comportement des animaux, chaque animal, son comportement, sa spécificité est une source d’inspiration pour l’homme… Enfin bon, de quoi je voulais parler déjà?

    Ha oui Midsommar, donc là ou des pays fêtent la saint je sais plus qui, en Suède, j’ai passé le Midsommar dans un petit village chez les personnes qui m’accueillent en tant que volontaire et l’explication que l’on m’a donné c’est qu’on fête un peu un mix de chose, on se réjouis du jour le plus long (le 21 juin), même si la date officiel pour profiter des vacances et fêter le Midsommar en Suède est fixée au vendredi de la semaine du 21 juin, donc nous l’avons fêter le « 24 » bien que s’est poursuivit le 25, comme dit Eva, c’est un peu comme Noël en terme d’importance sauf que c’est plus pour les adultes.

    En ces jours les magasins sont fermés et les gens sortent, les villes sont désertent, tout le monde part à la campagne où se réunissent dans le centre-ville où se fête le midsommar avec alcool et grand bûcher pour certaines villes ou très grand « pole » pour d’autre, c’est souvent ce dernier que l’on retrouve, les feu sont plus rares et réservés a de petit village. Il y a souvent des fêtes de village avec kermesse, jeux et bar voir brocante aussi.

    Mais que représente cette grande poutre que l’on érige? Et bien, Eva m’a expliqué que ce bâton représente la fertilité « No need a draw I thing », et on creuse un beau trou pour enfoncer la base de cette grande poutre dedans. Poutre que l’on décor avec des feuillages, des fleurs de toutes les couleurs.

    La fertilité, le bâton dans son trou (oui c’est un peu vulgaire), mais ça m’a fait tilte dans ma tête, car si cette fête nous vient probablement des vikings et bien avant (ce qui est confirmé plus tard, c’est une fête qui s’inscrit dans la nuit des temps), et bien avant que ça ne devienne qu’un prétexte pour vendre des babioles et boire jusqu’à plus soif un jour de semaine. On y retrouve la même symbolique que dans les figures indienne avec le Lingam et son Yoni voir pas seulement mais dans ma tête, c’est le premier lien qui s’est révélé à moi.

    Mais dans les faits, dans les 4 coins du monde, fêter la fertilité avec une certaine maturité était coutume et naturel, fêter le flot de la vie, la procréation mais pas seulement la fertilité sexuel mais la fertilité tout court, le « feu » de la vie, ce pourquoi certains dont la Finlande je pense, font de grands feu de bois.

    Cela signifie qu’il faut faire du passé, des cendres et passée à autre chose, se réinventer, se recréer, se régénérer, reprend un second souffle, enclencher de nouvelles impulsions, générer de nouveaux projets, allez de l’avant. Il n’y a pas que la bourse qui peu être fertile, le cerveau se doit de l’être aussi.

    Je pense que c’est une très belle fête sur le plan spirituel qui mérite qu’on s’y attarde et qu’on y participe, bien sûr je l’ai fais à ma manière, pas trop d’alcool, profiter d’un bon repas dans le présent avec un bon vin qui me connecte à d’autre sphère pour méditer, afin de laisser couler le passé et regarder vers l’avenir.

    Ha oui, nous avons fait notre propre « pole » que nous avons érigé dans un trou dans le jardin où je suis. C’était très agréable, prendre des branches, les entremêler, décorer avec des fleurs en parlant et rigolant sur tout et rien sous un soleil très chaleureux. Franchement c’était une belle journée :).

    Alors non, strictement rien à voir avec une croix chrétienne.

  • Les petits pots dans les grands

    J’aime beaucoup le jardinage, c’est à la fois méditatif et gratifiant, on se vide la tête par des répétitions de geste ou une activité redondante, que se soit bêcher, retirer les mauvais herbes ou planter et replanter, toutefois, il faut quand même savoir ce que l’on fait et pourquoi on le fait.

    Pourquoi transplanter les boutures dans des pots plus grands? Pour qu’elles puissent grandir dans un environnement plus confortable, oui sans aucun doute. On a là, une notion de contrôle de l’espace si on réfléchit plus profondément.

    C’est à dire que pour qu’une graine germe, il faut la protégée, que se soit des prédateurs que sont les les animaux qui mangent les graines comme les poules, par exemple, l’endroit où j’étais précédemment, la personne a mis ses boutures très tôt dans la terre, et la moitié se sont faites dévorées par les poules qu’il laissait en liberté. Ou encore, et bien naturellement, des autres plantes.

    Car les plantes que nous faisons poussées, généralement ne sont pas issus de l’écosystème dans lequel nous vivons, les tomates ne poussent pas naturellement en Suède, elles le peuvent grâce à l’intervention du génie humain. Et donc les plantes qui vivent naturellement ici se reproduisent et grandissent très vites, en laissant une graine de tomate tout seule à la merci des plantes autochtone, elle se fera très vite volée sa source de lumière, donc de chaleur, son eau et ses nutriments. Il faut donc protégé la plante et nous le faisons en l’isolant.

    En contrôlant chaque étape de croissance de la plante, nous assurons sa survie et une récolte abondante à terme, les étapes sont donc de placer la graine dans un petit pot afin que sorte la première tige qui accueillera la première paire de feuille, les dimensions de cet espace sont de 1cm de diamètre pour 3 cm de profondeur, c’est un espace vraiment très petit, juste ce qu’il faut pour qu’une graine s’ouvre, tige, créer ses premières racines et ses premières feuilles, dès lors que cet espace devient limité, donc que les racines sont trop contenues dans l’espace et que la terre se vide petit à petit de ses nutriments, il faut envisager un espace plus grand.

    Mais pas trop grand! En effet, ce pourquoi on opère un agrandissement successif du milieu, mettre une petite plante dans un très gros pot, la plante va prendre très longtemps pour occuper cet espace voir ne l’occupera jamais, et comme la nature a horreur du vide, et que la nature sait saisir les opportunités, c’est d’autre plantes qui viendront s’installer à côté de votre plant, hors ce n’est pas ce que nous voulons.

    Ce pourquoi, nous transférons la plante dans un petit pot de papier, qui fait 5cm de diamètre pour 8cm de profondeur à vu de nez, ce n’est pas une science exacte non. Et quand la plante aura encore grandit, nous la transférerons dans un pot de papier plus grand. Pour les tomates, j’ai appris qu’il fallait engloutir la plante avec sa tige le plus profondément possible fin qu’elle fasse beaucoup de racine. Beaucoup de racine, c’est plus de nutriment qu’elle va absorber et donc une amélioration substantiel de sa capacité à fournir des fruits. C’est ainsi qu’au deuxième transfert, le pot est beaucoup plus haut (une bonne vingtaine de centimètre) et lors du transfert, on hésite pas à pincer les feuilles qui seront ensevelies sous terre pour éviter qu’elle ne pourrissent et créer des maladies, donc on les lui retire soigneusement. Arroser abondamment à chaque nouveau transfert pour que la terre se tasse bien près des racines et ainsi permettre à la plante de s’alimenter rapidement.

    J’aime beaucoup observer les plantes grandir, d’une si petite chose, une graine qui tient sur le bout du doigt, un expiration trop forte et vous la perdez entre le plancher, cette si petite chose, insignifiante au premier abord et parfois il y a des graines qui sont tellement petites qu’on les assimiles presque à de la poudre. Et la dedans, se trouve la vie, un potentiel de vie qui grandit, grandit, grandit et avec le temps donne de bon fruit. Même le plus grand des sequoias ou d’un chêne a un jour était qu’une toute petite graine, qu’un vent mal placé aurait pu tuer l’opportunité de devenir ce qu’il est devenu, un arbre gigantesque, majestueux et peu-être centenaire.

    Et a mesure qu’elle grandit vers le soleil, ses racines s’enfoncent dans l’obscurité humide de la terre. Racines que l’on ne voit pas à l’œil nu et que l’on découvre uniquement en extirpant la plante de son logis. J’y vois une symbolique sur la vie, sur les conditions d’existence très profonde. Les voyez-vous aussi?

  • Shit, I’m Stuck

    On peut avoir tout le matériel que l’on veut, on manquera toujours de quelques chose, et c’est ce quelques chose qui est évidemment nécessaire dans une situation que l’on espérait jamais subir.

    Ces derniers jours ont passés assez tranquillement, j’avais accumulé beaucoup de travail opéré par jour et j’ai pris quelques récupération tout en ne négligeant pas les besoins de la « communauté », les plantes ont toujours soif et le soleil tape très fort par ici, on est loin d’une canicule mais il y a peu de vent et une après-midi sans eau pour les plantes c’est risquer de perdre une bonne partie d’entre-elles et donc, une partie de la récolte futur. Je veille au grain si on peut dire.

    Parallèlement à cela j’aide à fabriquer un Sauna sur le châssis d’une remorque. Un précédent volontaire du nom de Magnus, un jeune Danois assez sympa qui devrait revenir en septembre a commencé le travail avec Eric, maintenant qu’il est partit, c’est moi qui aide a finir le travail commencé.

    Je n’ai jamais été à l’aise dans les gros travaux manuel, et c’est encore pire quand je dois opérer des tâches avec ne serait-ce qu’une personne, travailler seul me permet de m’organiser et de suivre les étapes comme je les conçois mais lorsqu’on travaille avec quelqu’un, il faut accorder ses violons, et dans ce cas c’est moi qui passe encore dans un mode d’adaptation avancé qui va me vampiriser toute mon énergie pour calmer la frustration intérieur, et je n’ai pas le choix car je travail pour Eric, et c’est son projet, il sait mieux que quiconque comment il veut le voir réaliser et aboutit, le soucis étant que je n’ai jamais la même logique que tout le monde et dès lors que l’on me demande une chose, je dois conforter mon esprit avec plusieurs question pour être sûre d’avoir bel et bien compris ce que la personne veut comme résultat, pour exemple, si on me demande de couper du bois, bien sûr je sais couper du bois, mais je dois impérativement savoir quel bois, en quelle quantité, pour quelle destination, dans quelle mesure et avec quel outils. S’il me manque une information, je vais tourner en rond en hésitant sur toutes les options que j’ai pu m’imaginer.

    On verra comment se déroulera cette expérience. Eric est assez nerveux et fonceur, sans doute un Bélier; Cela dit, il prend le temps de répondre à mes interrogations quand j’arrive à lui les poser et que je ne le sens pas « nerveux », c’est quelques chose qui me bloque beaucoup, dès que je sens qu’une personne est ne serait-ce qu’un tontiné « tendue », je préfère tourner en rond que demander directement la direction à prendre. Un défaut qu’il faut que j’arrive à surmonter.

    Pour réaliser son sauna sur remorque, il a besoin de planche, pour obtenir ses planches, il a besoin de couper des troncs d’arbre à l’aide de sa scie à moteur thermique, pour obtenir ses troncs, il a besoin de les récupérer dans sa forêt où il les a couper en hiver, pour aller les chercher, il faut emprunter un chemin extrêmement boueux qu’il nous faut solidifier pour le passage de son tracteur et de sa remorque.

    C’est ce que nous avons essayé de faire aujourd’hui. Et le titre de cet article a tué dans l’œuf toute opportunité de suspens, malgré nos efforts, le tracteur s’est embourbé dans la glaise et fini par être totalement bloqué. La seule pensée qui m’est venu au moment de voir la roue tournée dans le vide et éjectée toute la boue vers l’arrière est « Cette terre à l’aire idéal pour fabriquer une maison en terre, faire de la poterie pourrait être vraiment intéressant à tester ».

    J’aimerai beaucoup créer une petite maison en terre avec un toit végétalisé, je suis d’assez près les travaux d’Évelyne Thomas qui arrive a créer des habitations en terre vraiment belle et solide avec peu de moyen de construction, et ses expériences sur la régénérescence des sols sont vraiment très intéressante, j’aurai aimé pouvoir participer à une formation de quelques semaine avec un professeur tel qu’elle mais bon, je suis ou je suis et je suis persuadé qu’il y a moyen de se débrouiller, toutefois si des gens lisent mon article et sont intéressés par partager leur expérience dans ce domaine… Je suis preneur!

    Nous avons passé toute l’après midi a tenter tant bien que mal de retirer la glaise des roues embourbées, principalement celle de devant dont la terre bloque tout mouvement directionnelle, les roues sont totalement braquées à gauche, en voulant reculer on rend encore plus difficile nos tentatives pour s’extirper de là, les bois que nous mettions pour solidifier la route se sont retournés contre le tracteur et le bloque encore plus. Il semble également qu’a force de vouloir à tout prix tourner les roues, un tuyau de pression hydraulique a lâché, quand j’en ai informé Eric, il en a rien eu a foutre et a continuer, résultat, le réservoir est vide maintenant.

    Un peu avant ce dramatique constat, Nous sommes revenu avec la voiture et du matériel pour couper les bois et espérer avancer dans notre excavation, devant ce constat d’échec, Eric décide finalement d’abandonner pour aujourd’hui, un peu énervé, il reprend la voiture avec pas mal de frustration et de nervosité, et de ce fait, il recule dans une souche d’arbre qui va lui sectionner l’arrivée d’essence du réservoir vers le moteur.

    Histoire de bien finir en beauté… Bon, avec un peu de méthode et du matériel adapté, nous avons pu réparer cela et l’Opel combo est reparti comme si de rien n »était. Si il y a bien une chose dont je fais toujours attention, c’est bien d’évité de s’énerver car on casse tout et on accumule très vite les erreurs, c’est comme çà que l’on se construit vite une journée pourrie. Enfin, au moins, il a fait beau. Si on fait abstraction de l’odeur de vase et des moustiques qui nous pompent le sang dès lors qu’on s’immobilise quelques seconde, la journée offrit son lot d’expérience.

    Dans ma quête d’autonomie, j’ai appris que l’on peut tout avoir à disposition, on peut s’efforcer de tout prévoir, il nous manquera toujours quelques chose, deux bras par exemple, deux bras sont souvent bien plus nécessaire qu’une ribambelle d’outils coûteux, et plus on possède d’outils, plus on rentre dans une forme de complexité qui demande des moyens encore plus important dès lors qu’on rencontre des problèmes et qu’il faut impérieusement les résoudre.

    Et bien sûr, rien ne sert de s’énerver, mais pour cela, je le savais déjà. C’est « marrant » qu’une personne ayant perdu un bout de son doigt, qui casse sa direction assistée, finisse par foutre en l’air sa voiture quand on observe que le dénominateur commun à tout ces problèmes sont le manque de patience et l’énervement qui en découle.

    La vie nous fait payer très cher notre expérience et les erreurs répétées ne font qu’alourdir le tribut qu’elle demande.

    J’y trouve une certaine beauté poétique.